Forêt enchantée, livre merveilleux, la photographe Rosie Hardy nous plonge dans une atmosphère de conte de fées avec cette image envoûtante...
25/09/2015
21/09/2015
La petite bibliothèque #1
Le week-end, une de mes activités favorites est de flâner dans les vide-greniers, brocantes et autres marchés aux puces. Je ne suis pas assez matinale pour faire des trouvailles folles, et je ne suis pas non plus une grande collectionneuse, disons que je suis une chineuse dilettante !
Mais je rentre rarement les mains vides et parfois, je rencontre des objets qui apparemment n'attendaient que moi, comme ce petit livre à la couverture intrigante...
Et, surprise, l'intérieur du livre se déplie en accordéon !
Chacune des 15 pages accueille un motif découpé dans un papier un peu brillant, représentant des motifs géométriques, des bouquets de fleurs ou encore des oiseaux.
L'encart glissé à l'intérieur (rédigé en polonais et en anglais) nous en apprend un peu plus sur cet objet : il s'agit d'un album qui présente des papiers découpés (Wycinanki), de la région de Kurpie, en Pologne (dans une version miniature - l'album mesure environ 10x12cm).
Il s'agit d'un art populaire qui existe depuis le 19e siècle, les paysannes découpaient ces décorations de papiers, à l'aide de ciseaux destinés à la tonte des moutons. On les utilisait pour décorer les murs et les fenêtres pendant les périodes de fêtes. Les décorations étaient faites d'une seule couleur, comme les "lys stylisés" ou les "étoiles", ou de plusieurs couleurs, comme les "paons", les "coqs", ou les "arbres de Noël".
***
Ce petit album fait vraiment partie de mes "trésors" ! J'ai beaucoup de plaisir à le feuilleter et à imaginer le voyage sinueux qui l'a conduit jusqu'à moi, ce matin où je l'ai déniché, il y a quelques années, à la braderie de Pontarlier, où je n'avais pas prévu de m'arrêter au retour des vacances...
14/09/2015
Chiyogami, katazome, lokta...
...des mots aussi poétiques que mystérieux ?
Alors laissez-moi vous guider, je vous emmène pour un voyage depuis le Japon jusqu'aux montagnes himalayennes, à la découverte de mes papiers préférés !
Alors laissez-moi vous guider, je vous emmène pour un voyage depuis le Japon jusqu'aux montagnes himalayennes, à la découverte de mes papiers préférés !
Le papier japonais
J'ai découvert le papier japonais lors de ma formation, les relieurs et restaurateurs l'emploient notamment pour la restauration des livres et documents en papier. Il existe une multitude de papiers japonais, pour la calligraphie, la gravure, l'origami, et bien-sûr, la reliure.
Le washi (littéralement "papier japonais") est le papier fabriqué artisanalement au Japon depuis plus de 1400 ans. Les Japonais ont assimilé, puis perfectionné les procédés chinois de fabrication en faisant du papier un élément essentiel de leur civilisation.
Les écorces de 3 arbustes à papier - le kôzo (mûrier à papier, le plus couramment utilisé), le mitsumata et le gampi - sont utilisées principalement dans la fabrication du washi. Ces longues fibres donnent au washi ses qualités de souplesse et de résistance (y compris aux insectes)
En 2014, le washi a été ajouté à la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, ce qui en fait un joyau reconnu au Japon et dans le monde entier.
Pour ma part, j'aime utiliser ces papiers dont la finesse et la délicatesse offrent une vraie poésie.
Le chiyogami est imprimé à la main par sérigraphie. Les motifs du chiyogami sont inspirés de ceux du kimono, et traditionnellement empruntés à la nature, en particulier les arbres, les fleurs, et les oiseaux (tous riches de symboles, mais nous en parlerons peut-être une prochaine fois...). Il existe également de très beaux motifs graphiques et géométriques, dont personnellement je ne me lasse pas. Les motifs sont souvent (mais pas toujours) réhaussés de doré.
Proche du chiyogami, le katazome-shi (littéralement "papier teint au pochoir") est également imprimé selon la technique utilisée pour les impressions sur les kimono, mais le katazome a un aspect moins raffiné, avec une surface mate, et sans les ajouts dorés ou argentés du chiyogami.
Précisément, j’apprécie cet aspect légèrement plus brut, où on sent bien les fibres si particulières du washi. La richesse et la force des motifs découpés sont également très séduisantes.
Pour ma part, j'aime utiliser ces papiers dont la finesse et la délicatesse offrent une vraie poésie.
Le chiyogami
Le chiyogami est imprimé à la main par sérigraphie. Les motifs du chiyogami sont inspirés de ceux du kimono, et traditionnellement empruntés à la nature, en particulier les arbres, les fleurs, et les oiseaux (tous riches de symboles, mais nous en parlerons peut-être une prochaine fois...). Il existe également de très beaux motifs graphiques et géométriques, dont personnellement je ne me lasse pas. Les motifs sont souvent (mais pas toujours) réhaussés de doré.
Le katazome
Proche du chiyogami, le katazome-shi (littéralement "papier teint au pochoir") est également imprimé selon la technique utilisée pour les impressions sur les kimono, mais le katazome a un aspect moins raffiné, avec une surface mate, et sans les ajouts dorés ou argentés du chiyogami.Précisément, j’apprécie cet aspect légèrement plus brut, où on sent bien les fibres si particulières du washi. La richesse et la force des motifs découpés sont également très séduisantes.
Le papier népalais
J'aime également beaucoup le papier népalais, ou lokta. Ce papier est réalisé à la main dans les montagnes himalayennes par la population locale à partir des écorces d’un arbuste d’altitude, le daphné (lokta), qui pousse à l’état sauvage sur les contreforts de l’Himalaya et qui a la propriété d’avoir de longues fibres, résistantes et d’une très belle texture, ce qui en font une matière première idéale pour la fabrication de papier. De plus, cette fibre est une ressource renouvelable car la plante se régénère rapidement (5 à 8 ans).
Les motifs sont imprimés au tampon ou avec la technique du batik, à la cire.
J'espère que ce petit tour d'horizon de mes papiers favoris vous a plu !
Ces différents papiers ont en commun d'être fabriqués de façon artisanale, les fibres utilisées dans leur fabrication sont mises en valeur, j'aime les employer pour réaliser mes reliures, car la texture si particulière au toucher est une véritable invitation à ouvrir les carnets...
07/09/2015
Un doux dimanche
Presque un mois depuis notre emménagement, il était temps de commencer à visiter notre nouvelle région : nous avons donc laissé tomber momentanément le rangement, et profité de ce beau dimanche pour découvrir le Parc Oriental de Maulévrier.
Cet incroyable jardin japonais a été créé au début du XXe siècle par un architecte passionné d'Extrême-Orient, et sauvé de l'abandon dans les années 1980. C'est un lieu de promenade magique, et propice à la rêverie...
Je n'ai qu'une envie, c'est d'y retourner dans quelques semaines, pour admirer le parc paré des feuillages d'automne...
Nous avons prolongé l'après-midi par la visite du potager du Château Colbert, (à deux pas du Parc oriental). Une ambiance différente, mais tout autant poétique !
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